Organes: Lymphomes non hodgkinien

Étude BIBLOS : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la sécurité d’emploi d’un traitement associant l’ibrutinib et l’immunochimiothérapie de type R-DHAP ou R-DHAOx, chez des patients ayant un lymphome à cellules B. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi de l’ibrutinib associé à une immunochimiothérapie de type R-DHAP ou de type R-DHAOx, chez des patients ayant un lymphome à cellules B. Cette étude comprendra 2 parties : Dans la première partie de l’étude, les patients sont répartis en deux groupes, en fonction de l’immunochimiothérapie choisie par leur médecin (R-DHAP ou R-DHAOx) : Les patients du groupe A reçoivent des comprimés d’ibrutinib, administrés tous les jours pendant trois semaines, associés à une immunochimiothérapie de type R-DHAP comprenant du rituximab et du cisplatine administrés en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure, de la dexaméthasone administrée en perfusion intraveineuse les quatre premiers jours de chaque cure, et de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse le deuxième jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant trois cures. Les patients du groupe B reçoivent des comprimés d’ibrutinib, administrés tous les jours pendant trois semaines, associés à une immunochimiothérapie de type R-DHAOx comprenant du rituximab et de l’oxaliplatine administrés en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure, de la dexaméthasone administrée en perfusion intraveineuse les quatre premiers jours de chaque cure, et de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse le deuxième jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant trois cures. Le traitement des patients de ces deux groupes est maintenant terminé. En raison d’une possible interaction entre les immunochimiothérapies et l’ibrutinib, un nouveau schéma d'administration de l’ibrutinib sera testé dans les 2 nouveaux groupes de patients suivants : Les patients du groupe A bis recevront le même traitement que les patients dans le groupe A, mais l’ibrutinib sera administré du cinquième jour au dix-huitième jour de chaque cure. Les patients du groupe B bis recevront le même traitement que les patients dans le groupe B, mais l’ibrutinib sera administré du cinquième jour au dix-huitième jour de chaque cure. Dans cette première partie, différentes doses d’ibrutinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Par ailleurs, des prélèvements sanguins seront effectués au cinquième jour et au quinzième jour des deux premières cures, pour les patients inclus dans les groupes A bis et B bis. Dans la deuxième partie de l’étude, les patients recevront l’ibrutinib à la dose recommandée déterminée dans la première partie de l’étude, associé à une immunochimiothérapie de type R-DHAP ou R-DHAOx (selon le choix de l’investigateur), selon le schéma d’administration des groupes A et B, ou des groupes A bis et B bis, en fonction de la décision qui sera prise d’après les résultats de la première partie. Dans le cadre de cette deuxième partie, les patients ayant un lymphome à cellules du manteau (groupe C), recevront des comprimés d’ibrutinib du cinquième jour au dix-huitième jour de chaque cure, associé à une immunochimiothérapie de type R-DHAP ou R-DHAOx selon le choix de l’investigateur. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant quatre cures. A la fin du traitement, les patients inclus dans les deux parties de l’étude seront revus tous les trois mois pendant la première année, puis tous les six mois jusqu'à la fin de l'étude. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et des analyses biologiques.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans
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Celgene MAJ Il y a 5 ans

Étude JCAR017-BCM-004 : étude de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du lisocabtagene maraleucel chez des enfants ayant une leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B ou un lymphome non hodgkinien à cellules B, récidivant ou réfractaire. Les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs comme les leucémies et les lymphomes. Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. En se développant, les cellules souches du sang deviennent des cellules blastiques (blastes), qui sont des cellules sanguines immatures. Dans le cas de la leucémie, il y a une surproduction de cellules blastiques. Ces cellules blastiques se développent anormalement et ne deviennent pas des cellules sanguines matures. Avec le temps, elles prennent la place des cellules sanguines normales, les empêchant ainsi d’accomplir leurs tâches. Il existe de nombreux types différents de leucémies classés selon le type de cellule souche du sang à partir duquel elles se développent (des lymphoblastes de type B dans le cas de la leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B) et en fonction de la rapidité à laquelle la maladie se développe et évolue. La leucémie aiguë débute de manière soudaine et se développe en quelques jours ou quelques semaines. Dans le cas du lymphome non hodgkinien à cellules B, il y a une erreur au niveau de la fabrication des lymphocytes. Ils peuvent proliférer en se divisant trop vite et/ou en vivant plus longtemps que les lymphocytes normaux. Les lymphomes non hodgkiniens ne forment pas une maladie unique, mais plutôt un groupe de nombreuses maladies étroitement liées, qui affectent le système lymphatique. Les lymphomes non hodgkiniens sont divisés en 2 sous-types principaux, dont les lymphomes à cellules B qui se développent à partir de lymphocytes B anormaux. Il n’existe pas de traitement standard de la 1ère rechute du myélome multiple. La décision thérapeutique dépend de l’âge, des traitements antérieurs, de l’état général et des comorbidités. Les « cellules CAR T » comme le lisocabtagene maraleucel est un traitement d’immunothérapie fabriqué à partir des lymphocytes T du patient. Les lymphocytes T sont extraits à partir du sang, modifiés pour être capable de reconnaître les cellules cancéreuses, puis activés et réintroduits dans le sang du patient, pour cibler spécifiquement les cellules cancéreuses. Cette thérapie est utilisée chez des patients ayant une leucémie ou un lymphome non hodgkinien à un stade avancé après une chimiothérapie. Cette phase de chimiothérapie, appelée « lymphodéplétion » est destinée à créer un environnement favorable aux cellules CAR T, leur permettant de mieux se développer dans le corps du patient. Elle comprend de la fludarabine qui est un antimétabolite utilisé pour traiter la leucémie lymphocytaire chronique, y compris celle qui n’a pas répondu ou qui est réapparue après un traitement standard et du cyclophosphamide qui empêche la cellule cancéreuse de se diviser. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du lisocabtagene maraleucel chez des enfants ayant une leucémie aigüe lymphoblastique à cellules B ou un lymphome non hodgkinien à cellules B, récidivant ou réfractaire. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront 1 chimiothérapie lymphodéplétive comprenant du fludarabine associé à du cyclophosphamide pendant 3 jours, suivie 2 à 7 jours après par du lisocabtagene maraleucel à 1 dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2ème étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 3 cohortes selon leur type de cancer. Les patients recevront 1 chimiothérapie lymphodéplétive comprenant du fludarabine associé à du cyclophosphamide pendant 3 jours, suivie 2 à 7 jours après par du lisocabtagene maraleucel à la dose recommandée établie lors de l’étape 1. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. A chaque étape, les patients recevront un traitement d’attente comprenant 1 seule cure d’un traitement anticancéreux commercialisé, associé à des soins de soutien. Les patients sont revus au régulièrement pendant 56e jours suivant l’administration du lisocabtagene maraleucel, puis tous les mois et tous les 3 mois pendant 2 ans, jusqu’à 15 ans après le début de l’étude.

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MorphoSys MAJ Il y a 4 ans

Étude MOR208C205 (COSMOS) : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du MOR00208, un anticorps anti-CD19 associé à l’idelalisib, un inhibiteur de PI3K, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petit lymphocyte réfractaire ou en rechute et traité par un inhibiteur de Bruton tyrosine kinase. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique est un cancer des cellules souches du sang, qui deviennent des cellules blastiques (cellules sanguines immatures) empêchant les cellules sanguines saines d’accomplir leurs tâches. Dans le 95% de cas, la leucémie lymphoïde chronique affecte les lymphocytes B, qui se transforment en cellules cancéreuses. La leucémie lymphoïde chronique est l’un des types les plus courants de leucémie chez l’adulte et elle se développe lentement au fil des mois ou des années. Le lymphome à petits lymphocytes est considéré comme une variante de la même maladie. Dans la leucémie lymphoïde chronique les cellules du lymphome se trouvent dans le sang et la moelle osseuse et dans le lymphome à petits lymphocytes, dans les ganglions lymphatiques et la rate. Les options de traitement pour les patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes récurrent ou réfractaire sont limitées après avoir arrêté un traitement avec un inhibiteur de la Bruton tyrosine kinase comme l’ibrutinib à cause d’une progression de la maladie, une transformation ou une intolérance.. L’anticorps MOR00208 a montré des résultats prometteurs lors des études précédentes avec une activité clinique complémentaire à l’idelalisib et au vénétoclax, des traitements actuels pour la leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du MOR00208 associé à l’idelalisib ou au vénétoclax chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes traité antérieurement avec un inhibiteur de la Bruton tyrosine kinase (BTK). Les patients seront répartis en deux groupes. Les patients du groupe 1 recevront du MOR00208 en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant les premiers 3 mois puis toutes les deux semaines pendant les 3 mois suivants puis une fois par mois avec l’idelalisib par voie orale deux fois par jour. Les patients du groupe 2 recevront du MOR00208 en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant les premiers 3 mois puis toutes les deux semaines pendant les 3 mois suivants puis une fois par mois avec du vénétoclax par voie orale une fois par jour. Tous les patients recevront le traitement pendant un maximum de 24 cures de 4 semaines ou jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Étude ORACLE : étude de phase de 3 randomisée comparant l’efficacité et la tolérance de l’azacitidine par rapport à celle de la romidepsine, la bendamustine ou la gemcitabine chez des patients ayant un lymphome T angio-immunoblastique récidivant ou réfractaire. Le lymphome T angio-immunoblastique est un lymphome non hodgkinien à lymphocytes T. Le lymphome non hodgkinien est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes. Les lymphocytes sont les cellules du système lymphatique. Il n’y a pas de traitement standard contre le lymphome T angio-immunoblastique. Cependant des corticostéroïdes comme la prednisone ou la dexaméthasone peuvent constituer le premier traitement du lymphome T angio-immunoblastique, lorsque la maladie commence à évoluer une chimiothérapie est administrée. L’azacitidine est un traitement qui cible l’ADN des cellules cancéreuses afin d’empêcher leur multiplication. La romidepsine agit sur les gènes qui régulent la prolifération et la mort cellulaire, elle est censée entraîner dans le lymphome périphérique à cellules T une diminution de la vitesse de croissance et de division des cellules cancéreuses. La bendamustine est un agent antitumoral utilisé dans la prise en charge de lymphomes malins non hodgkiniens qui empêche la synthèse et la réparation de l’ADN tumoral. La gemcitabine est un antimétabolique spécifique de la phase de synthèse de l'ADN. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’azacitidine par rapport à celles de la romidepsine, la bendamustine ou la gemcitabine chez des patients ayant un lymphome T angioimmunoblastique récidivant ou réfractaire. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’azacitidine les 14 premiers jours de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement au choix de l’investigateur parmi : la romidepsine ou la gemcitabine une fois par semaine les trois premières semaines de chaque cure de 28 jours ou la bendamustine les deux premiers jours de chaque cure de 21 jours pendant 6 cures. Les patients seront suivis pendant 38,5 mois après le début de l’étude.

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GlaxoSmithKline (GSK) MAJ Il y a 4 ans

Étude 204653 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du GSK3326595 chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome non hodgkinien. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Les tumeurs solides représentent 90% des cancers humains. Les lymphomes non-hodgkiniens prennent naissance dans les lymphocytes, qui sont des cellules du système lymphatique impliquées dans les réactions de défense de l’organisme. Ils apparaissent le plus souvent dans un groupe de ganglions lymphatiques ou dans autres organes comme l’estomac, l’intestin, la peau ou le cerveau et ils peuvent se propager à n’importe quel tissu ou organe. Il y a plus de 30 types de lymphomes non hodgkiniens et ils constituent le cinquième cancer le plus fréquent chez l’adulte. Le GSK3326595 est un inhibiteur de la protéine PRMT5, qui bloque la prolifération cellulaire et induit la mort des cellules tumorales qui surexpriment la PRMT5. Il a montré une forte activité antitumorale dans des études précliniques antérieures. L’objectif de cet essai est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’efficacité du GSK3326595 chez des patients ayant une tumeur solide ou un lymphome non hodgkinien. L’étude se dérouléra en 2 étapes . Lors de la première étape de l’étude, tous les patients recevront du GSK3326595 1 fois par jour ou 2 fois par jour selon un schéma d’escalade de dose. La dose de GSK3326595 sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Lors de la deuxième étape de l’etude, les patients seront répartis selon leur maladie en 5 cohortes : - Cohorte 2a pour les patients ayant un cancer du sein triple négatif. - Cohorte 2b pour les patients ayant un carcinome métastatique des cellules transitionnelles de la vessie. - Cohorte 2c pour les patients ayant un glioblastome récurrent. - Cohorte 2d pour les patients ayant un lymphome non hodgkinien muté pour p53. - Cohorte 2e pour les patients ayant un lymphome non hodgkinien normal pour p53. Lors de cette deuxième étape, les patients recevront du GSK3326595 à la dose déterminée lors de la première étape jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude CC-90010-ST-001 : étude de phase 1 évaluant la sécurité, l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique du CC-90010, chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou un lymphome non hodgkinien récidivant / réfractaire. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Elles se distinguent des cancers des cellules sanguines, comme les leucémies ou le lymphome non hodgkinien, dont les cellules cancéreuses circulant dans le sang ou la lymphe et sont dispersées dans l'organisme. Le lymphome non hodgkinien est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes, un type de globules blancs impliqués dans les réactions de défense de l’organisme et qui appartient au système lymphatique. Les lymphocytes subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces cellules anormales peuvent former des tumeurs appelées lymphomes. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le traitement de référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. Le lymphome non hodgkinien a comme principal traitement la chimiothérapie. Les thérapies ciblées sont des traitements ayant la capacité d’intervenir sur un mécanisme moléculaire clé du fonctionnement des cellules cancéreuses. Le CC-90010 est un inhibiteur d’une protéine qui régule le la croissance cellulaire. Ainsi, il inhibe la prolifération des cellules tumorales surexprimant cette protéine. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, l’efficacité la tolérance et la pharmacocinétique du CC-90010 chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou un lymphome non hodgkinien récidivant / réfractaire. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la 1ère partie, la dose de CC-90010 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2ème étape. Les patients recevront du CC-90010 1 fois par jour selon un schéma d’escalade de dose pendant 3 jours suivi de 4 jours de repos toutes les semaines. Des schémas posologiques alternatifs (ex : pendant 2 jours suivi de 5 jours de repos ou pendant 3 jours suivi de 4 jours de repos ou 4 jours suivis de 24 jours de repos) pourront être évalués. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients recevront du CC-90010 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 pendant 5 jours suivis de 2 jours de repos. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant les 28 jours qui suivent la dernière dose de CC-90010, puis tous les 3 mois. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

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GALEN : Essai de phase 1b/2 évaluant l’association de l’obinutuzumab et du lénalidomide, chez des patients ayant un lymphome folliculaire ou un lymphome agressif à cellules B réfractaire ou en rechute. L’objectif de cet essai est de déterminer la dose la mieux adaptée de lénalidomide à administrer en association avec l’obinutuzumab et d’évaluer l’efficacité de cette association, chez des patients ayant un lymphome folliculaire ou un lymphome agressif à cellules B réfractaire ou en rechute. Dans une première partie, les patients ayant un lymphome folliculaire réfractaire ou en rechute recevront des comprimés de lénalidomide, une fois par jour pendant trois semaines. Ce traitement sera répété tous les mois, en combinaison avec des doses fixes d’obinutuzumab administré par perfusion. Différentes doses de lénalidomide seront testées pour déterminer la dose la mieux adaptée. Dans une deuxième partie, les patients recevront du lénalidomide en association avec de l’obinutuzumab, selon les mêmes modalités que dans la première partie, pendant six cures. En cas de réponse partielle ou complète après les six cures, les patients recevront un traitement de maintenance par obinutuzumab (tous les deux mois pendant deux ans) et par lénalidomide (pendant trois semaines tous les mois, pendant un an), jusqu'à la rechute ou intolérance. Avant chaque cycle de traitement, des examens cliniques et biologiques seront réalisés, notamment des examens neurologiques et des signes vitaux.

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